Sandrine

Des mots

Posés ici & là, sur le bord…

 

Il est des prisons intérieures dont les murs paraissent infranchissables
Des forteresses sans fenêtre pour lesquelles il n’existe aucune clé
Un éternel recommencement de mes pensées les plus sombres
Un jour sans fin dans l’intimité de ma souffrance
Prisonnière de mes angoisses, de mes peurs, de mes cauchemars
Ma tristesse prend le dessus jusqu’à me submerger et m’engloutir
Incapable d’écouter, incapable de parler, j’étouffe mes cris
Ces bruits sourds qui martèlent ma tête prennent toute la place
Je perd pied, je me noie, je m’enfonce dans mes abîmes intérieurs
J’essaye de me retourner mais je ne vois que l’obscurité
Je tente de regarder devant mais je ne vois plus la lumière
Je ne trouve plus de sens à rien
Je trouve du laid dans tout
Les yeux et le coeur deviennent opaques
Tout s’obscurcis: le passé, le futur, le présent
C’est un voile terne qui vient recouvrir ma joie de vivre
Je n’ai plus envie
Je suis confiné de l’intérieur…

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Alors voilà une dépression n’est pas une humeur ni même une déprime.
C’est bien plus profond et seuls ceux qui en ont traversé savent à quel point il
est difficile, voir impossible de donner le change.
Ce n’est pas qu’on ne le veut pas, c’est tout simplement parce qu’on ne le peut pas…
Nous ne connaissons pas les gens, leurs vies, leurs souffrances, leurs état d’âme.
Respectons les plutôt que de les juger.
Tendons la main plutôt que d’accabler.

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